Bistro Libertés
Bistro Libertés avec Régis de Castelnau - Fonds Marianne, "fact-checkeurs" : le scandale d’Etat !
Le scandale du fonds Marianne révèle les pratiques douteuses des "copains et des coquins" du pouvoir qui s’allouent des sommes en toute impunité. Pour en parler, Eric Morillot fait appel à une figure de la ré-information : Régis de Castelnau. Cet avocat, auteur et éditorialiste atypique, mène un combat contre la désinformation. Il est l'un des intervenants du documentaire controversé "Hold-up", sur la politique sanitaire pendant l’épidémie de Covid-19. A l’élection de 2022, il signe un billet intitulé "Moi, communiste patriote, je voterai Marine Le Pen". Proche des milieux souverainistes, il participe en 2020 au lancement avec Michel Onfray du magazine Front Populaire. Ses positions sur le conflit russo-otano-ukrainien ne plaisent pas à la bien-pensance. Très récemment, il affirme : "l’affaire du Fonds Marianne est bien un scandale national !". Un caractère aussi trempé mérite bien de figurer au palmarès de "Bistro Libertés".
Parmi les sociétaires, Amélie Ismaïli fait son apparition en qualité de spécialiste des "fact-checkeurs"- censeurs.
Au programme de cet épisode :
1) "Fact Checking" : désintox ou des intox ?
Chute des "fact-checkeurs" : quelle est la place de la vérité en démocratie ? Qui peut dire le vrai et le faux ? Quelles leçons tirer du scandale du Fonds Marianne ?
2) La liberté d’expression : pas pour toutes les opinions ?
Haro sur la liberté d’expression : que reste-t-il de la liberté d’expression au pays des Lumières ? Est-ce une liberté absolue ? Comment lutter contre le retour de la censure ?
Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !
Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle.
On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.
Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.
C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.
Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?
Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.
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