Bistro Libertés
Bistro Libertés : Les raisons cachées de la guerre selon Alexandre del Valle
Alexandre del Valle est l’invité spécial d’Éric Morillot. C’est un géopoliticien de renom qui après deux troisièmes cycles et un doctorat deviendra un professeur d’université avec une habilitation à diriger des recherches (HDR). C’est aussi un homme de lettres. On peut le lire, entre autres, au Figaro, Figaro magazine, Le Spectacle du monde, Israël Magazine, France-Soir, Atlantico, FigaroVox, Valeurs actuelles et bien d’autres revues encore. Un homme de lettre encore, aux travers de la quinzaine de livres qu’il signe ou co-signe. Beaucoup portent sur le choc des civilisations chrétiennes et musulmanes.
Qui mieux que lui pouvait nous éclairer sur les deux conflits armés du moment qui embrasent le monde.
Les deux thèmes de ce Bistro Libertés :
1) Israël/Hamas : Un conflit sans fin ? Que faut-il penser de l’évolution du conflit ? Faut-il l’analyser comme un choc de civilisations ? Quelles sont les répercussions sur la géopolitique régionale et mondiale ?
2) Guerre en Ukraine : Fin de partie ? 2024 sera-t-elle l’année du dénouement du conflit russo-ukrainien ? La Russie est-elle en position de force ? Comment envisager l’après-guerre ?
Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !
Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle.
On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.
Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.
C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.
Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?
Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.
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