Bistro Libertés

Bistro Libertés - Naulleau face à ses contradictions

Publiée le 20/09/2023

Eric Naulleau est l’invité spécial d’Eric Morillot pour ce "Bistro Libertés" décidément très très animé.
Eric Naulleau appartient à la gauche patriotique, celle de Chevènement. Du coup, on trouve plus de point commun avec lui qu’avec le libéralisme-libertaire. C’est un proche de Michel Onfray avec qui il a coécrit "La gauche réfractaire". Son plaidoyer anti-wokiste "La faute à (Sandrine) Rousseau" lui a valu un torrent de boue. La bien-pensance lui reprochera surtout d’avoir coécrit "Dialogues désaccordés" qui est une confrontation d’idées avec Alain Soral sur la thématique du vote pour le Front National.
Après l’éviction des "deux Eric" de l'émission "On n’est pas couché", ils créent ensemble "Zemmour & Naulleau". Avec Z, il partage l’amour pour la puissance du verbe, l’impertinence et le franc-parler parfois poussé à l’extrême. Eric Zemmour est intervenu sur le plateau de "Bistro Libertés", il nous manquait le deuxième Eric à notre tableau de chasse.
 
Avec les sociétaires Mike Borowski, Myriam Palomba, Greg Tabibian et François de Voyer, ils s’affrontent sur les deux sujets suivants : 
1) Wokisme : assiste-t-on à la défaite de la pensée ? Quelle est l’origine de ce mouvement ? De quoi est-il le symptôme ? Comment le combattre ?
2) La liberté d’expression, une valeur en voie de disparition ? La liberté d’expression est-elle une liberté secondaire au pays de Voltaire ? Y a-t-il des sujets interdits ? Comment rétablir un espace public libre et sans censure ? 

Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !

Publiée le 10/12/2025

Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle. 

On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.

 Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.

C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.

Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?

Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.