Zooms

Zoom - Jean-Paul Brighelli : Un bon prof doit enseigner notre Civilisation

Publiée le 07/09/2023

Enseignant, normalien, agrégé de Lettres, Jean-Paul Brighelli est l’auteur du livre à succès : "La fabrique du crétin". Il revient avec un nouvel ouvrage aux idées dérangeantes et percutantes : "L’école à deux vitesses". Le professeur marseillais, dont on connait le franc-parler, évoque les sujets d’actualité : l’abaya, l’uniforme ou les propositions en matière scolaire d’Emmanuel Macron. Il dénonce à nouveau la faillite du système éducatif et une école qui est au point de rupture.

Jean-Paul Brighelli fait un vibrant plaidoyer en faveur de la mixité sociale. Et si tout au long du livre, il explique qu’il n’y a pas, au départ, de bons et mauvais élèves, il y a en revanche, de bons et mauvais enseignants. Les recommandations de l’auteur en direction de ses collègues professeurs sont pour le moins iconoclastes : tolérance zéro en classe, apprendre à mouiller sa chemise, redonner du sens à la valeur travail, apprendre à se tenir physiquement debout. Brighelli va encore plus loin en déclarant :  "Un bon enseignant n’est pas là pour apporter la paix mais l’épée. Il n’est pas là pour faire apprendre les maths, le français, les sciences etc. Il est là pour enseigner notre Civilisation !".

Jean-Paul Brighelli prévient enfin que monter le niveau d’exigence des élèves mais aussi des professeurs, c’est élever le niveau de tout un peuple. Sans quoi, nous allons droit vers une déflagration qui ne sera pas seulement scolaire.

 

Zoom - Jérôme Ravenet : Souveraineté chinoise : le rêve américain sans les guerres ?

Publiée le 01/07/2025

Jérôme Ravenet, agrégé de philosophie et professeur de langue chinoise, publie "Souveraineté à la chinoise - Propos édifiants et curieux sur la Chine socialiste". Un essai consacré au concept de souveraineté, tel que les principaux idéologues du parti communiste chinois en ont pensé l’importance, dans une mise en œuvre qui leur semble être la condition première de toute politique proprement dite, c’est-à-dire de toute liberté collective. Dire qu’en démissionner serait renoncer à la politique elle-même ne suffit pas. Il faut redéfinir et repenser le concept de souveraineté, en s’intéressant à la façon dont les penseurs du projet socialiste chinois, de Mao Zedong à Xi Jinping, en ont eux-mêmes reformulé le sens et les problèmes essentiels. L'auteur a pour but d’aider à comprendre le rôle nouveau de la Chine dans un monde en cours de recomposition. Par sa méthode comparative, il espère aussi être utile à questionner, après De Gaulle, notre propre chemin, aujourd’hui en panne – celui d’une "troisième voie", ni américaine ni orientale, ni capitaliste, ni communiste, simplement conforme aux intérêts fondamentaux d’un peuple français.