Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°66 - Hommage à Eric Denécé, orfèvre du renseignement français (Exclusivité TVL)
Eric Denécé, président du prestigieux CF2R (Centre français de Recherche sur le Renseignement), est mort le 12 juin dernier dans des conditions mal élucidées. Beaucoup d’observateurs et de connaisseurs du renseignement rapprochent le sort de cet ancien officier du renseignement de celle de trois agents de la DGSI disparus dans les cinq derniers mois. Cet homme d’une grande élégance, grand travailleur servi par une érudition et une ténacité sans pareilles, obstinément voué à la connaissance de la vérité, destructeur des mensonges et des propagandes qui formatent l’esprit public sur les grandes affaires qui secouent le monde depuis trente ans, au Proche-Orient, en Afrique, en Ukraine, mais aussi dans l’univers protégé des industries de pointe français (affaire Alstom), avait une connaissance prodigieuse des principaux dossiers internationaux du moment. Il en faisait profiter de grandes entreprises françaises, mais aussi des organes de réinformation, tels que TVL, le Nouveau Conservateur et quelques autres. Voici quelques mois, j’ai enregistré avec lui une première Conversation permettant de mieux connaître ce personnage de l’ombre, discret mais efficace : voici cette conversation, accordée en exclusivité pour TVL, qui devait être suivie d’une autre, dont l’enregistrement était fixé à la fin du mois de juin, et qui n’aura jamais lieu. Le premier qui dit la vérité…
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°72 - Hugues Reiner : La musique française a-t-elle disparu ? (2ème partie)
Suite de notre conversation pleine d’imprévus avec le chef d’orchestre et compositeur Hugues Reiner. Sa personnalité volcanique et sa vitalité hors pair en ont séduit beaucoup, mais il leur reste à découvrir la suite de son parcours, toujours plus inattendu, jusqu’au grand concert qu’il organise le 11 décembre 2025 en l’église Saint Sulpice de Paris (20h45). Au programme, sa "Cantate Charles de Gaulle" puis ce Requiem de Mozart qui reste son monument de prédilection. Venez nombreux !
Mais à travers cette conversation se pose une grave question qui concerne tous les Français. Car, si tout peuple est formé par la conscience de ses intérêts propres, de son histoire, de sa langue, il l’est aussi, bien qu’on y songe trop peu, par sa musique. Langue, images et sons forment son imaginaire et, en retour, peuvent aussi bien le déformer quand images et sons lui sont imposés par d’autres. Nous l’éprouvons à longueur de journée en subissant d’affreuses "musake", comme dit Renaud Camus, dont les ascenseurs, les bars, restaurants, supermarchés, radios et télévisions s’acharnent à nous mettre la bouillie au fond des oreilles, c’est-à-dire de nos cerveaux - parfois concurrencées par les danseries maghrébines que des provocateurs font hurler à dessein. La guerre culturelle se fait, autant que par l’image, par la musique…
Et si les Français redécouvraient la musique française, sa tradition lointaine, sa richesse contemporaine, son immense portée spirituelle et intellectuelle ? Ceux qui ont fait la chrétienté ont su l’immense résonance dans les esprits et les cœurs du chant dit "grégorien", comme l’ont su aussi nos rois musiciens, Louis XIII et son fils Louis XIV dont on a pu dire que le long règne fut une "dictature de Lully". Nos Républiques le surent aussi : la première pourchassa la fois la musique de cour et la musique sacrée, tandis que, dès ses débuts, la IIIème République encouragea la "musique française", extraordinaire foisonnement musical dont Fauré, Ravel et Debussy ne furent que de beaux exemples parmi tant d‘autres, tout cela pour faire pièce à l’omniprésence de la musique allemande qui, après Sedan, sonna aux oreilles françaises comme une provocation. Plus tard, Malraux conçut une véritable "politique de la musique", qu’il confia à l’immense Marcel Landosky, puis Pompidou favorisa de mille façons Pierre Boulez, avant que Jack Lang n'invente la "fête de la musique" pour que toute musique dite classique fut une fois pour toute recouverte par le brouhaha des supposées "musiques du monde". Et maintenant où en sont les Français avec leur musique ?
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